Savoir ce qui va être fait avant chaque opération de l’obésité

Le curriculum bariatrique prépare à la chirurgie de l’obésité

Grâce au curriculum bariatrique nouvellement créé, le ZfbC, la chirurgie abdominale de Thoune et Swiss1Chirurgie préparent encore mieux leurs patients à l’opération de l’obésité qui les attend. Un séminaire répond à toutes les questions concernant la préparation et la réalisation, l’anesthésie et la période post-opératoire et explique les processus essentiels. Plus d’informations et de sécurité, tels sont les objectifs du curriculum bariatrique, spécialement conçu pour les patients en surpoids.

Toute opération est une intervention sérieuse qui comporte toujours certains risques. Cela vaut également pour les opérations bariatriques, même si elles peuvent être réalisées en grand nombre de manière peu invasive, c’est-à-dire sans grandes ouvertures chirurgicales de la paroi abdominale.

De nombreux patients sont très intéressés par le fait de savoir comment se déroulent de telles opérations et ce qui est fait concrètement. Il ne s’agit pas tant de techniques et de procédures spécifiques. Les patients s’intéressent plutôt à la manière dont une telle opération est préparée, comment elle se déroule et à quels risques il faut s’attendre. Et il est également intéressant de savoir comment se comporter après une telle intervention.

Afin de répondre au mieux à cet intérêt légitime, le Centre de chirurgie bariatrique ZfbC, la Chirurgie abdominale de Thoune et Swiss1Chirurgie ont développé, sous la direction essentielle du Dr Sebastien Trachsel, un curriculum bariatrique qui peut apporter des réponses aux questions les plus importantes mais aussi les plus personnelles des patients. Il s’agit là d’une contribution essentielle à l’amélioration de l’information, de l’éducation et de la sécurité des patients.

Ce qu’apporte le curriculum bariatrique

Les personnes qui se préparent à une opération de l’obésité se posent de nombreuses questions. Plus il est possible de répondre à de telles questions, plus les patients seront en sécurité face à l’opération à venir. Deux à trois semaines avant l’intervention prévue, les patients peuvent déjà participer à ce curriculum bariatrique.

Ce séminaire court mais très informatif explique quelles sont les procédures cliniques nécessaires et comment l’anesthésie va se dérouler. A cela s’ajoutent bien sûr les informations générales données par le chirurgien, de sorte qu’après environ deux heures de séminaire, les patients sont bien préparés à leur opération individuelle. Bien entendu, cela n’exclut pas le conseil et le suivi personnels directement à la clinique. Au contraire, celle-ci fait partie de la préparation à l’opération et aide à classer objectivement les doutes, les craintes et les réticences. Le fait qu’il soit possible de poser des questions personnelles et d’obtenir les réponses correspondantes directement après le curriculum bariatrique y contribue également.

C’est particulièrement important pour les patients qui subissent une intervention pour la première fois ou qui ont déjà eu des expériences moins positives dans d’autres opérations. Savoir tout ce qui nous attend est une partie essentielle de l’opération de surcharge pondérale, qui représente une intervention non négligeable dans l’organisation de notre vie future.

Cela implique également de pouvoir discuter dans les moindres détails des changements alimentaires nécessaires avant et après l’opération. Ainsi, les patients apprennent déjà à quoi ressemblera leur menu spécial à la clinique. Les conseils et le suivi physiothérapeutiques font également partie de l’opération de l’obésité. Comment se lever après l’intervention ? Quels sont les éléments à prendre en compte dans le mouvement ? Comment la protection des cicatrices est-elle assurée ? Ce sont également des questions d’intérêt général et personnel qui devraient et doivent être discutées avant l’opération.

Le curriculum bariatrique s’étend jusqu’à la prophylaxie de la thrombose, de sorte que nos patients savent déjà au préalable comment placer eux-mêmes les pointes et participent ainsi activement au succès de leur opération de surcharge pondérale.

C’est dans l’ensemble des conseils, de la prise en charge et de l’accompagnement déjà deux à trois semaines avant l’intervention chirurgicale que réside la force du curriculum bariatrique que nous avons développé spécialement pour nos patients en surpoids.

Nous considérons que plus d’informations, plus de sécurité et plus de participation personnelle au processus sont une contribution importante et essentielle dans l’intérêt de nos patients, que nous voulons également bien préparer à l’opération à venir et à la vie après l’opération grâce au curriculum bariatrique sous forme de séminaire et en répondant à leurs questions personnelles.

Les patients en surpoids ont besoin d’un long suivi

Swiss1Chirurgie propose un suivi après une opération de l’obésité

Forts de plusieurs années d’expérience, les spécialistes de Swiss1Chirurgie savent que de nombreux patients ne sont pas suivis médicalement après une opération de l’obésité, ou seulement de manière insuffisante. Un suivi cohérent et régulier des patients est extrêmement important si l’on ne veut pas compromettre le succès d’une opération de l’estomac. De plus, des complications après une opération bariatrique peuvent mettre en danger la santé, voire la vie des patients concernés.

Forts de ce savoir, les cabinets de Swiss1Chirurgie proposent un suivi et un traitement continus des patients, même si ceux-ci n’ont pas été opérés dans une clinique de Siwss1Chirurgie. Les cabinets Swiss1Chirurgie apportent ainsi une contribution précieuse et importante au succès durable du traitement de l’obésité pour tous les patients qui, jusqu’à présent, ne bénéficiaient pas d’un suivi régulier et de longue durée.

Swiss1Chirurgie propose un concept de traitement continu

Les personnes qui font face à leur problème de surpoids doivent également être conscientes qu’un traitement efficace à long terme est un processus continu qui nécessite également un accompagnement médical spécialisé. Surtout lorsque le problème de surpoids pathologique est lié à des interventions chirurgicales, un suivi long et professionnel est nécessaire.

Dans les cabinets de Swiss1Chirurgie, nous rencontrons régulièrement des patients qui sont laissés à eux-mêmes après une opération bariatrique. Pourtant, c’est précisément après une réduction de l’estomac ou une intervention chirurgicale similaire qu’il est urgent d’accompagner et d’encadrer ces patients dans leur évolution ultérieure.

Le succès d’une opération de l’obésité dépend toujours du suivi qui s’ensuit. Les opérations de suivi et les conseils contribuent également à assurer le succès de la perte de poids à long terme et de manière durable. Dans ce cas, les spécialistes de Swiss1Chirurgie proposent un concept professionnel de suivi et de traitement ultérieur.

Après l’opération vient le traitement proprement dit

En cas d’obésité pathologique, le traitement chirurgical n’est qu’une étape parmi d’autres pour améliorer l’état de santé des personnes concernées. Dès la phase préparatoire à l’intervention chirurgicale, nous travaillons avec les patients pour que les conditions nécessaires à l’opération de l’estomac puissent être réunies. Une fois l’opération terminée, le processus se poursuit.

Outre les entretiens et examens réguliers dans le cadre du suivi, il n’est pas rare que des interventions plus poussées soient nécessaires si l’on ne veut pas compromettre le succès de la première opération de l’estomac. Dans de nombreux cas, les opérations de suivi font même partie du concept de traitement et sont conçues pour assurer le succès global du traitement de l’obésité.

Un conseil, un suivi et un accompagnement approfondis des patients après la première opération ne sont donc pas une option, mais une obligation. Dans l’intérêt des patients, de leur santé et de leurs efforts pour atteindre une meilleure qualité de vie.

Souvent, le suivi est négligé

Comme nous l’avons déjà remarqué, nous rencontrons régulièrement des patients d’autres cliniques pour lesquels le suivi après une opération de l’obésité est nettement insuffisant ou, dans le pire des cas, n’est pas effectué du tout. Cela comporte non seulement des risques pour le succès de l’opération de l’obésité, mais peut même mettre la vie en danger.

Des complications détectées trop tard ou pas du tout, un comportement alimentaire toujours inapproprié et toute une série d’autres raisons font que le succès de l’opération de l’estomac est compromis et que la vie des patients est mise en jeu en cas d’urgence. C’est pourquoi nous invitons tous les patients ayant subi une opération de l’obésité à s’adresser à l’un des cabinets de Swiss1Chirurgie pour faire part de leur problème en cas de suivi insuffisant ou inexistant. Vous trouverez en ligne un questionnaire simple qui vous donnera les premiers indices et vous permettra d’identifier les possibilités d’un traitement postopératoire professionnel et continu. Utilisez ce questionnaire pour établir un premier contact avec nous.

Swiss1Chirurgie prend en charge le traitement ultérieur

Sachant que de nombreux patients ne sont pas suivis de manière continue et à long terme après une intervention chirurgicale liée à un problème de surpoids, nous proposons un tel suivi régulier et professionnel à tous les patients souffrant de surpoids.

Cette offre est également valable pour les patients qui ont subi une intervention de chirurgie de l’obésité dans une autre clinique. Nous voulons ainsi nous assurer que tous les patients bénéficient d’un suivi et d’un traitement adaptés à leur situation particulière. Car en fin de compte, le succès durable de la chirurgie de l’obésité repose toujours sur un suivi professionnel, régulier et durable.

En tant que patients concernés, prenez contact avec nous et demandez un premier entretien. L’idéal est de remplir notre questionnaire en ligne à cet effet. Nous vous contacterons alors le plus rapidement possible pour discuter des étapes suivantes de la thérapie ciblée de l’obésité, même après une opération de l’obésité déjà effectuée.

Pour en savoir plus, consultez nachsorge.ch

Les soins postopératoires sous la loupe de la chirurgie de l’obésité

Entretien avec le Dr Steffen, ZfbC

Dans une interview détaillée, le Dr Steffen du Centre de chirurgie bariatrique ZfbC discute de l’importance du suivi pour les patients en surpoids. Outre l’opération bariatrique proprement dite, un suivi structuré revêt une importance considérable. Un succès durable n’est possible que si les personnes concernées sont impliquées activement et à vie dans le processus. Un article détaillé sur l’interview et l’interview du Dr Steffen lui-même sont disponibles ici.

Nouveau site d’information pour les patients : www.nachsorge.ch

Les soins postopératoires sous la loupe de la chirurgie de l’obésité

Si l’on parle d’interventions bariatriques telles que la réduction de l’estomac ou la formation d’un estomac tubulaire, il faut également parler d’un suivi professionnel et d’un traitement ultérieur pour les patients.

C’est exactement ce que fait le Dr Steffen du ZfbC, Centre de chirurgie bariatrique, dans l’interview vidéo présentée. Avec plus de 30 ans d’expérience et 3 600 opérations de l’estomac qu’il a lui-même réalisées dans le contexte de la chirurgie de l’obésité, le Dr Steffen fait partie des sommités de cette spécialité médicale en Suisse.

Évaluation des risques

Qu’il s’agisse d’un anneau gastrique, d’un bypass gastrique, d’une réduction de l’estomac ou d’autres techniques, il existe toujours un certain risque de récidive pour les patients traités. Justement la réduction du taux de récidive, ZfbC, lorsqu’il s’agit du suivi professionnel après une opération de l’obésité. Le Dr Steffen le dit clairement.

Le traitement de l’obésité est un processus qui dure toute la vie

Il devrait également être clair qu’après une première opération, il y aura d’autres interventions pour la plupart des personnes concernées, afin d’assurer le succès de la chirurgie de l’obésité. Cela signifie également que, dans la majorité des cas, l’opération seule ne suffira pas pour le reste de la vie. Il est donc important d’accompagner et d’encadrer les patients de manière continue et individuelle dans le cadre du suivi.

Les enfants dans la chirurgie de l’obésité

Selon le Dr Steffen, les enfants ne sont pas exclus de la problématique de l’obésité pathologique. Les enfants obèses deviennent généralement des adultes obèses, de sorte qu’une intervention précoce peut s’avérer judicieuse en présence d’une indication correspondante. Il est important de noter que le cadre réglementaire des interventions bariatriques doit également être respecté pour les mineurs.

Le suivi est le facteur de réussite décisif

Pour le Dr Steffen, le suivi continu est plus important que le moment de l’intervention chirurgicale. Par expérience, il sait que de nombreux patients ne prennent plus vraiment soin d’eux après une première opération de l’obésité. Mais il faut aussi responsabiliser les collègues spécialistes qui ne placent pas toujours le suivi spécifique au centre de la prise en charge ultérieure. Dans ce domaine, le CNPC peut tout à fait combler des lacunes de traitement. Il faut comprendre l’obésité pathologique comme une maladie incurable, de sorte qu’une bonne stratégie de suivi à vie doit également être présentée. Le Dr Steffen ne comprend pas le fait qu’il rencontre régulièrement des patients qui sont laissés seuls et insuffisamment considérés dans leur situation problématique après une opération de l’obésité.

En conséquence, le ZfbC souhaite également s’ouvrir aux patients qui n’ont pas été traités dans une clinique de Swiss1Chirurgie ou dans un cabinet associé. Il s’agit d’un lieu d’écoute et de soutien professionnel pour toute personne qui se plaint de problèmes divers après une intervention bariatrique. Ce qui n’est en aucun cas acceptable, c’est que les patients soient simplement laissés à eux-mêmes après une opération de l’obésité en se référant à leur programme de régime. Cela va à l’encontre de toute exigence éthique et médicale.

Dans ce contexte, il devrait être clair que celui qui n’a pas réussi à gérer son surpoids avant une opération ne pourra pas non plus le faire sans aide après l’opération.

Comprendre le suivi comme une norme

Pour Swiss1Chirurgie, un suivi structuré fait partie des standards de la chirurgie de l’obésité. Même si ce n’est malheureusement pas le cas partout, les experts de Swiss1Chirurgie, en collaboration avec le ZfbC, attachent une grande importance à un suivi professionnel et structuré dans l’intérêt des patients. C’est en effet le seul moyen d’assurer les premiers succès, de détecter les problèmes à temps et de développer le succès à long terme de la thérapie. Le reste n’a pas beaucoup de sens.

Il est également important de noter que le fonctionnement des différentes méthodes de traitement peut toujours entraîner des carences. De tels processus doivent bien entendu être surveillés et contrôlés afin de montrer aux patients comment compenser certaines carences, comme le manque de calcium ou de vitamines.

Le suivi des patients souffrant d’obésité est un travail d’équipe au ZfbC. Outre le Dr Steffen lui-même, d’autres collègues spécialistes se consacrent ici aux problèmes des patients dans le cadre de consultations de suivi spéciales. Environ 8000 patients sont actuellement pris en charge. Dans le cadre réglementaire, l’Office fédéral de la santé publique exige un suivi sur cinq ans. Les experts de Swiss1Chirurgie savent cependant que, dans les faits, un suivi à vie des patients est utile et nécessaire. Dans ce domaine, les dispositions législatives ne sont manifestement pas suffisantes.

Des complications peuvent survenir à tout moment

Les problèmes rencontrés par chaque patient sont très différents. Les soins postopératoires doivent donc être organisés de manière individuelle. Une partie des problèmes sont de véritables complications, comme des douleurs abdominales chroniques, des diarrhées persistantes, des carences, des vomissements ou d’autres problèmes fonctionnels. En principe, chaque personne concernée doit s’attendre à ce qu’un problème quelconque survienne pendant une période plus ou moins longue. Même si cela ne concerne finalement pas tout le monde, c’est une nette proportion de patients qui doit faire face à certaines problématiques après une opération de l’obésité.

Alcool et surpoids

Comme l’explique clairement le Dr Steffen, l’alcool a un effet particulier sur l’obésité et encore plus sur les patients traités en conséquence. Selon lui, outre les symptômes typiques de l’intoxication, l’alcool a une valeur calorique aussi élevée que la graisse pure. Il est donc peu judicieux, voire contre-productif, pour les patients en surpoids de consommer de l’alcool au-delà d’une faible quantité. Le mieux serait de renoncer complètement à l’alcool. C’est aussi à cela que vise un bon suivi.

Chaque intervention augmente le risque

En ce qui concerne les risques généraux liés à la chirurgie de l’obésité, le Dr Steffen souligne que l’opération laparoscopique en tant que telle est tout d’abord extrêmement sûre et ne comporte que peu de risques. La première opération est toujours moins risquée que les suivantes, mais cela dépend aussi de l’expérience des chirurgiens dans chaque clinique. Les complications qui peuvent survenir après les interventions sont beaucoup plus fréquentes. En premier lieu, il y a les carences, les problèmes digestifs et les problèmes au niveau de l’œsophage. Il faut toujours s’y attendre après une opération de l’obésité, c’est pourquoi un suivi à vie est également utile et recommandé. Les médecins généralistes doivent également en être conscients et cela sera abordé dès le premier entretien d’information.

Obésité et Corona

Actuellement, le virus Corona joue un rôle important dans l’ensemble de la société. Les personnes en surpoids qui y sont confrontées doivent s’attendre à une évolution plus grave après une infection en raison de leur constitution physique. Si les personnes en surpoids ont déjà des problèmes respiratoires, ceux-ci seront certainement encore plus importants en cas de COVID, a fortiori en cas de ventilation assistée ou artificielle. Il est difficile de décider de ne pas opérer maintenant les personnes en surpoids, car elles seront alors nettement plus touchées en cas d’infection ultérieure.

Le rôle des médecins généralistes

Le premier réflexe des personnes en surpoids qui souhaitent améliorer leur situation est toujours de consulter leur médecin généraliste. Le cas échéant, ce dernier procédera alors à une orientation vers les médecins spécialistes. Dans ce cas, les cabinets de Swiss1Chirurgie sont recommandés comme centres de compétence pour les interventions bariatriques. Le médecin généraliste pourrait également être le premier point de contact pour fournir des informations appropriées au patient. De plus, en tant que Swiss1Chirurgie, nous proposons avec le ZfbC une offre d’information complète pour toutes les personnes concernées. Cela va de nos consultations spécialisées aux informations détaillées et complètes disponibles sur Internet et via notre application. Toutefois, s’informer sur n’importe quel site ou endroit sur Internet comporte toujours le risque d’accéder à des informations erronées. Le Dr Steffen renvoie volontiers aux pages de Swiss1Chirurgie qui, contrairement à n’importe quel forum ou chatroom, fournissent des informations extrêmement correctes, complètes et structurées.

Swiss1Chirurgie informe les patients et les endocrinologues

Nouveau cadre réglementaire pour les opérations de l’obésité

A partir du 1er janvier 2021, il sera possible de se faire opérer de l’obésité à partir d’un IMC de 30+ en présence d’un diabète de type 2. L’une des conditions préalables est que le diabète ne puisse plus être contrôlé de manière sûre par des moyens conventionnels. Seules quelques cliniques spécialisées sont autorisées à pratiquer de telles opérations. Les cabinets de Swiss1Chirurgie, qui proposent de telles interventions dans le cadre de l’association Helvetia Holding AG, en font également partie. Apprenez-en plus sur la décision du BAG.

Opérations de surcharge pondérale possibles dès 2021 à partir d’un IMC de 30 avec diabète

L’obésité n’est pas une chose dont on peut se moquer. Toutes les personnes concernées le savent aussi bien que nous, en tant que médecins spécialisés. Depuis des années, les experts de Swiss1Chirurgie observent l’évolution de l’obésité dans les pays industrialisés modernes. Il est de plus en plus évident que la proportion de personnes en surpoids est de plus en plus importante. Les restrictions et les troubles individuels ne sont pas les seuls à être liés à cette situation. En raison d’une surabondance de nourriture en tout temps et en tout lieu et d’un comportement alimentaire erroné en conséquence, les sociétés saines deviennent rapidement des sociétés malades dont le défaut est avant tout l’abondance.

Jusqu’à présent, les assurances maladie et les organisations médicales se sont mises d’accord avec les politiques en Suisse pour que les interventions chirurgicales visant à réduire le poids ne soient possibles et financées en conséquence qu’à partir d’un IMC de 35 et plus. Ce faisant, on a complètement ignoré le fait qu’un IMC à partir de 35 est déjà une valeur extrêmement élevée, qui est déjà liée à de nombreuses maladies et troubles consécutifs. De telles maladies concomitantes ne compliquent pas seulement la vie des patients eux-mêmes, mais constituent aussi souvent un frein évident à la préparation et à la réalisation des opérations nécessaires en cas de surpoids.

A partir de 2021, le seuil sera de 30 IMC

Conformément aux interventions des médecins spécialistes et à un suivi précis de l’évolution, le monde politique a décidé, en collaboration avec le monde médical, d’abaisser désormais le seuil des interventions bariatriques dans le cadre d’une chirurgie de l’obésité à un IMC de 30, à condition que les patients soient également touchés par le diabète.

Cette décision, attendue depuis longtemps, profite aux patients qui, jusqu’à présent, n’entraient pas dans le cercle des patients pour lesquels une opération de l’obésité était envisageable, malgré un diagnostic d’obésité accompagné d’un tableau clinique correspondant.

Cela permet de traiter beaucoup plus rapidement de multiples pathologies étroitement liées à l’obésité et de procéder également aux interventions chirurgicales nécessaires et souhaitées. Cela aura un impact durable sur la qualité de vie des personnes ayant un IMC supérieur à 30 et souffrant de diabète et, en fin de compte, réduira la proportion de personnes en surpoids important, avec les coûts sociaux et économiques que cela implique.

Avantages surtout chez les personnes

Les avantages déterminants de cette décision sont maintenant surtout pour les personnes qui, avec un IMC à partir de 30 et un diabète, sont déjà clairement concernées par l’obésité pathologique. Désormais, le calvaire de ces personnes peut être considérablement raccourci. Cela aussi parce que cela n’a manifestement aucun sens d’attendre d’avoir un IMC énormément élevé, de 35 ou plus, pour qu’une intervention chirurgicale visant à réduire le poids soit rendue possible par la réglementation.

L’un des principaux avantages de cette décision est qu’elle permet de limiter considérablement l’ampleur de la surcharge pondérale et des maladies associées et secondaires telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et l’arthrose. Le parcours de souffrance psychique peut également être nettement raccourci et les patients à partir d’un IMC de 30 avec diabète peuvent désormais se confier à des spécialistes expérimentés de la chirurgie de l’obésité. Les cabinets de Swiss1Chirurgie font partie des cliniques médicales spécialisées qui, à partir du 01.01.2021, seront autorisées à pratiquer des interventions chirurgicales de réduction du surpoids à partir d’un IMC de 30 avec diabète.

Déterminez ici votre IMC et découvrez si et dans quelles conditions vous faites partie des candidats potentiels à une opération de l’obésité.

VERS LE CALCULATEUR BMI

Par ailleurs, nous recommandons à toutes les personnes en forte surcharge pondérale de prendre contact avec un cabinet de Swiss1Chirurgie. Vous faites ainsi le premier pas vers un avenir meilleur et plus sain en 2021 et utilisez les possibilités de la médecine moderne pour améliorer votre vie.

Prendre contact avec Swiss1Chirurgie ici.

Le ballon gastrique n’est qu’une « béquille » pour les patients en surpoids

Les personnes souffrant d’un surpoids pathologique cherchent des solutions rapides. L’utilisation d’un ballon gastrique promet une telle solution rapide. Toutefois, un tel ballon gastrique n’est rien d’autre qu’une « béquille » dans le traitement de l’obésité. Les experts en obésité de Swiss1Chirurgie, du Centre de chirurgie bariatrique ZfbC et du cabinet de groupe de gastroentérologie de Berne le savent bien. L’article détaillé compare les avantages de la chirurgie bariatrique aux effets rapides d’un ballon gastrique. Le rapport complet est disponible ici.

Le ballon gastrique – le meilleur moyen de se tromper soi-même ?

Pourquoi le ballon gastrique est une moins bonne alternative à la chirurgie bariatrique

Les personnes qui souffrent durablement d’une forte surcharge pondérale et qui se sentent exposées à une stigmatisation correspondante de la part de leur environnement social cherchent souvent des solutions rapides pour réduire leur poids corporel. Les personnes touchées par l’obésité et les maladies qui l’accompagnent ou qui en découlent souhaitent des mesures et des traitements efficaces pour changer leur situation de vie. Le ballon gastrique permet de remédier rapidement à ce problème. Sans intervention chirurgicale, sans régime restrictif, sans mauvaise perception et même sans modification du comportement en matière d’activité physique, un ballon gastrique permettrait d’obtenir une réduction rapide du poids. Mais la première impression est aussi trompeuse que les premiers succès.

Comment fonctionne le ballon gastrique

Le ballon gastrique promet des résultats rapides en matière de perte de poids. Vous découvrirez pourquoi ce n’est qu’une moitié de la vérité dans l’article détaillé des experts en obésité de Swiss1Chirurgie.

Le ballon gastrique est généralement introduit dans l’estomac par gastroscopie et rempli d’une solution saline au cours de la même procédure. Depuis peu, certains centres font également la promotion d’une variante « à avaler » – le ballon est avalé et rempli par un tube – sans aucune gastroscopie. Un corps étranger est ainsi installé dans l’estomac, ce qui réduit considérablement le volume gastrique disponible pour l’absorption des aliments.

En conséquence, l’ingestion de quantités relativement faibles d’aliments provoque déjà une sensation de satiété, qui peut toutefois être très trompeuse. En raison de cette sensation de satiété précoce, de nombreux patients pensent pouvoir perdre du poids durablement, rapidement et facilement, sans intervention chirurgicale, grâce au ballon gastrique. Souvent, cela s’accompagne de nausées et de vomissements fréquents, qui contribuent indirectement à la perte de poids, de manière plutôt désagréable.

En effet, certains rapports indiquent que le ballon gastrique permet de perdre entre 10 et 25 kilos sur une période de temps raisonnable. Il faut toutefois garder à l’esprit que, pour perdre du poids efficacement, ce n’est pas tant la quantité que la qualité de la nourriture qui compte. Les personnes qui, après la pose d’un ballon gastrique, consomment des boissons très caloriques, des aliments gras ou beaucoup d’aliments riches en sucre pour satisfaire leurs besoins, ne parviendront pas automatiquement au succès, même avec une masse réduite. Sans un changement conséquent de l’alimentation et de l’activité physique, les tentatives de perte de poids, même avec un ballon gastrique, ne sont guère efficaces à long terme. D’autant plus qu’un ballon gastrique ne peut être utilisé que temporairement.

Une auto-illusion systématique

Les experts en matière de traitement de l’obésité parlent d’auto-illusion systématique lorsqu’ils favorisent l’utilisation d’un ballon gastrique pour la perte de poids. Après tout, un tel ballon gastrique est justement un corps étranger dans l’estomac et, dans le meilleur des cas, une sorte de béquille dans le traitement de l’obésité. Et une béquille n’est pas une jambe sur laquelle on peut se tenir en toute sécurité.

Il faut également tenir compte du fait que le ballon gastrique n’est pas une solution durable. Selon sa qualité, un tel ballon gastrique peut rester dans l’estomac pendant 3, 6 ou, plus récemment, 12 mois maximum, après quoi il doit être retiré. Certes, il est possible de poser un nouveau ballon gastrique, mais l’escroquerie ne fait que continuer.

Les témoignages des personnes concernées montrent qu’il y a parfois de bons résultats, mais aussi beaucoup d’expériences négatives. Cela va des nausées persistantes aux vomissements spontanés, en passant par une sensation désagréable de plénitude, qui ne contribue justement pas au bien-être des patients. Si le ballon gastrique est porté pendant la durée recommandée de six mois maximum, il y a un risque que le ballon perde la solution saline, ce qui n’est pas tragique en soi. Ce qui est beaucoup plus dangereux, c’est que l’enveloppe alors flasque du ballon peut migrer dans l’intestin et y provoquer une dangereuse occlusion intestinale.

La chirurgie bariatrique est une meilleure méthode

Compte tenu des problèmes que pose l’utilisation d’un ballon gastrique, la chirurgie bariatrique est, dans la grande majorité des cas, la meilleure option pour les patients dont l’IMC est supérieur à 30 kg/m2 et qui sont diabétiques, ou pour les patients dont l’IMC est supérieur à 35 kg/m2 et qui ne sont pas diabétiques. Il s’agit de préférence d’une réduction de l’estomac par la formation d’un estomac tubulaire ou d’un bypass gastrique. De telles interventions visent à réduire le volume de l’estomac de manière conséquente et durable ou à faire en sorte que les aliments passent quasiment devant l’estomac. Ces deux méthodes impliquent des interventions chirurgicales, mais elles sont aujourd’hui pratiquées sous forme d’opérations laporoscopiques peu invasives. En complément de la chirurgie bariatrique, d’autres offres thérapeutiques sont proposées dans le but d’obtenir et de garantir des résultats à long terme en matière de perte de poids. Ainsi, dans la grande majorité des cas, l’intervention chirurgicale est la meilleure voie, la plus fiable et la plus durable pour traiter durablement l’obésité pathologique.

Quand l’utilisation d’un ballon gastrique peut être utile

Même si un ballon gastrique ne semble pas être un objectif pour une réduction de poids à long terme, il peut néanmoins être une solution transitoire judicieuse dans certains cas. Par exemple, lorsqu’une intervention chirurgicale n’est pas (encore) envisageable en raison d’un surpoids très important. Dans ce cas, le ballon gastrique peut aider à atteindre une perte de poids qui permet d’envisager une opération. Mais c’est tout.

Si l’on considère encore une fois que le ballon gastrique est fondamentalement un corps étranger qui ne peut être utilisé que temporairement et qui n’est finalement qu’une « béquille » pour la perte de poids, le ballon gastrique est exclu comme solution efficace et à long terme au problème de l’obésité.

Le conseil garantit les meilleurs résultats thérapeutiques

Toute personne qui se sait confrontée aux inconvénients physiques, sociaux et psychiques d’une surcharge pondérale pathologique devrait s’assurer les conseils d’un médecin spécialisé et d’un suivi professionnel. Les cabinets de Swiss1Chirurgie, le Centre de chirurgie bariatrique ZfbC ou le cabinet de groupe de gastroentérologie à Berne peuvent être un bon point de départ. Les patients y sont conseillés en détail, individuellement et ouvertement sur les chances, les risques et les possibilités d’une réduction de poids durable. Dans ce contexte, les experts de l’obésité s’intéressent toujours à des solutions à long terme plutôt qu’à un succès rapide mais moins fiable.

Lors d’une consultation spéciale à Swiss1Chirurgie, les patients apprennent également dans quels cas plutôt rares l’utilisation temporaire d’un ballon gastrique peut être utile pour préparer une opération bariatrique. Mais en même temps, il est toujours précisé que l’utilisation d’un ballon gastrique ne peut jamais être la solution durablement utile à un problème de surpoids pathologique.

Adipositas-Podcast.ch – Savoir ce qu’il en est

Avec le podcast sur l’obésité, vous trouverez sur adipositas-podcast.ch les informations actuelles et essentielles sur l’obésité, ses origines, son évolution, ses conséquences et ses possibilités de traitement. De véritables experts y parlent des causes et de l’origine de l’obésité morbide qui, avec ses manifestations telles que le surpoids, les maladies cardio-vasculaires, l’essoufflement, les maladies organiques, le diabète, la mobilité et les performances réduites ainsi que la stigmatisation sociale, limite fortement la vie des personnes concernées. Sur adipositas-podcast.ch, nous voulons toujours vous informer de manière professionnelle et complète et vous montrer en même temps des moyens de briser le cercle vicieux de l’obésité.

On peut accepter l’obésité comme un destin apparemment inéluctable et se laisser aller sans se défendre à ses conséquences néfastes. Mais il est tout aussi possible de comprendre l’obésité dans son évolution et de trouver des moyens de revenir à une vie autodéterminée, heureuse et désirable. Quelle est votre voie ?

Venez écouter des experts de Swiss1Chirurgie, du Centre de chirurgie bariatrique ou du Cabinet de groupe de gastroentérologie de Berne et découvrez ce qu’est l’obésité, ce que cela signifie pour la vie de chacun et quelles sont les voies qui permettent de sortir de la maladie. Vous accédez ainsi à des connaissances précieuses qui peuvent accompagner de manière déterminante votre propre parcours pour sortir de l’obésité. Les témoignages de patients et de personnes concernées ainsi que les connaissances des experts en obésité vous aideront à trouver votre propre voie pour sortir de la carrière fatale de l’obésité et à mener une vie plus saine et plus heureuse.

Adipositas-podcast.ch – Savoir ce qu’il en est

Savoir ce qui est – Les podcasts de Swiss1Chirurgie apportent des éclaircissements

Le besoin d’informations sur les questions médicales spécialisées est de plus en plus important. Les personnes concernées qui sont confrontées à des questions et des problèmes médicaux cherchent également sur Internet des réponses à leurs questions individuelles. Malheureusement, les informations en ligne issues des résultats des moteurs de recherche de Google et autres ne sont pas toujours pertinentes et, dans de nombreux cas, ne sont pas suffisamment fondées sur le plan technique. En conséquence, de nombreuses personnes se trouvent dans une zone grise entre l’autodiagnostic avec des informations pas toujours fiables et le besoin d’un diagnostic approfondi et surtout objectivement correct par les spécialistes concernés.

Les experts de Swiss1Chirurgie ont reconnu depuis longtemps le besoin d’informations complètes et surtout professionnelles et proposent sur les sites Internet de Swiss1Chirurgie, du Centre de chirurgie bariatrique ZFBC, du Cabinet de groupe de gastroentérologie GGP Berne et du Praxiszentrum Bern PZBE des possibilités d’information complètes sur des questions médicales spécialisées dans leurs domaines de prestations respectifs.

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Swiss1Chirurgie Podcasts – Ecouter au lieu de lire

Les podcasts, proposés à l’initiative et sous le contrôle du contenu du Dr Jörg Zehetner, constituent une offre d’information encore relativement récente pour les profanes en médecine, mais aussi pour les collègues spécialistes.

Il existe ainsi une offre d’information professionnelle, également pour les personnes concernées, qui peuvent y obtenir un premier aperçu des diagnostics, des interventions médicales, des techniques opératoires et des soins postopératoires ainsi que des offres d’accompagnement.

Actuellement, des podcasts sont disponibles sur les thèmes suivants :

  • Connaissances médicales – Obésité (Chirurgie bariatrique complexe)
  • Connaissances médicales et conseils d’experts sur Radio Bern1
  • Swiss1Chirurgie informe les patients et les endocrinologues (opérations de l’obésité possibles à partir d’un IMC de 30 avec diabète)
  • Le ballon gastrique n’est qu’une « béquille » pour les patients en surpoids
  • Les hernies inguinales et les réseaux 3-D modernes
  • Hernies de la paroi abdominale, fermeture avec filet

D’autres podcasts sont en cours d’élaboration et élargissent constamment l’offre d’informations pour les patients mais aussi pour les médecins traitants.

Avec les podcasts, Swiss1Chirurgie, en tant que centre expert de l’obésité et centre des hernies, a créé une possibilité d’information élargie qui rend les connaissances disponibles et donne en même temps les recommandations appropriées.

Il est important de noter que les personnes concernées par un problème chirurgical peuvent également prendre contact directement et à tout moment avec les cabinets Swiss1Chirurgie de Berne, Brigue et Soleure. Il est ainsi possible de poser des diagnostics fondés sur des « cas suspects » individuels, ce qui permet un traitement professionnel ultérieur.

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Ventre de bière – Les hommes et la banalisation de l’obésité

Que ce soit sur un terrain de football ou dans un bar, les hommes ne cachent pas leur panse de buveur de bière, mais arborent fièrement leurs 10 à 15 kg de surpoids. Personne ne devrait s’en moquer, mais le sujet doit être abordé et discuté avec sensibilité. On passe volontiers sous silence la prétendue panse de bière, même chez le médecin, même chez le physiothérapeute ou pendant le sport.

« L’obésité chez les hommes ». Cela ne peut pas être simplement classé comme de la « gloutonnerie » ou de « l’oubli de soi ». L’obésité masculine a autant de causes que de manifestations. Il concerne en premier lieu les hommes à partir de l’âge moyen, qui se trouvent (comme les femmes) dans un type particulier de changement métabolique.

Enregistrement du 3.9.2021  » Saaserhof  » à Saas-Fee Surpoids : ventre de bière & haltères d’amour comme danger ? de Dr. med. J. Zehetner

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Pour en savoir plus sur les événements à venir & les enregistrements : https://www.helvetiusholding.ch/helvetius-life-streaming-2021/

Avec l’âge, le corps tend, pour des raisons de physiologie du développement, à stocker les réserves alimentaires en quelque sorte sous forme de réserves de graisse, afin d’anticiper d’éventuelles pénuries. En particulier chez les hommes qui, en raison de leur activité professionnelle ou d’une activité physique limitée, consomment moins de calories qu’ils n’en absorbent, cela conduit rapidement à un surpoids indésirable. Ce sont surtout les processus organiques qui jouent un rôle important et qui ne peuvent pas être « éliminés » aussi facilement.

Alors que l’on parle souvent de régime ainsi que de portions plus petites, le thème de l’alcool et de sa consommation est minimisé, ridiculisé et nié, surtout chez les hommes. Mais les aliments liquides comme la bière et le vin contiennent de nombreuses calories cachées que l’on n’aime pas compter. Les boissons énergétiques à la mode, les divers shakes et même les shakes protéinés (bien que sains) sont également des fournisseurs d’énergie et sont généralement riches en calories. Les jus de fruits et les smoothies, en particulier, sont facilement consommés à côté, sans penser à la quantité de sucre qu’ils contiennent.

L’obésité est désormais plus fréquente que la malnutrition dans le monde. Le véritable problème s’observe principalement dans les pays occidentaux industrialisés, car c’est justement là qu’il y a une surabondance de plus en plus grande de denrées alimentaires à tout moment. Aux États-Unis, par exemple, le taux d’obésité se situe autour de 35-40% de la population, ce qui n’est pas négligeable. Cela signifie un surpoids d’au moins 20 kilos, ou un IMC de 30 ou plus. C’est également le cas malgré les possibilités d’intervention chirurgicale, bien que ces méthodes soient désormais considérées comme très sûres et efficaces. Pourtant, le taux d’interventions chirurgicales nécessaires dans ce domaine particulier est beaucoup trop faible.

Le thème de la panse de bière – qui lance la discussion – ne se limite pas à informer la population et les spécialistes. Je considère plutôt qu’il est important d’informer sur les possibilités de traitement modernes des méthodes de traitement bariatriques jusqu’à la chirurgie. Il s’agit toujours en premier lieu d’aider les patients en fonction de leur situation initiale individuelle.

Informations sur l’obésité

Il faut comprendre que le surpoids est toujours lié à des maladies concomitantes. Diabète, hypertension, apnée du sommeil, taux de cholestérol trop élevé – tous ces problèmes se manifestent dans un contexte de surpoids. Mais il y a aussi un autre aspect qui s’est particulièrement développé ces dernières années. Il s’agit tout simplement de stigmatiser les personnes en surpoids. À l’école, dans la vie professionnelle et jusque dans leur vie privée, les personnes en surpoids sont décrites comme paresseuses, grosses, gourmandes, inattentives et sédentaires. Cela met encore plus à mal les personnes concernées et n’aide pas à aborder le problème de manière ciblée et consciente. Pourtant, depuis 2013 au plus tard, le surpoids significatif est défini comme une maladie. L’obésité pathologique s’ajoute ainsi à des maladies telles que le diabète, l’hypertension ou de nombreuses autres maladies chroniques.

La stigmatisation de l’obésité est extrêmement dangereuse pour les patients, qui se replient alors sur eux-mêmes et ne peuvent pas aborder leur véritable problème de manière ciblée et active. Pourtant, un traitement, des conseils et un accompagnement professionnels constituent le moyen le plus sûr de sortir de l’obésité.

Chacun est appelé à faire preuve d’un peu de retenue dans ses contacts avec des personnes souffrant d’obésité morbide, tant dans le choix des mots que dans le comportement. Même s’il ne s’agit « que » de la prétendue panse de bière.

Pourquoi spécifiquement les « hommes en surpoids » ?

Oui, les femmes aussi souffrent de l’obésité pathologique. Mais les hommes le font d’une manière particulière. Chez les femmes, il existe désormais des « curvy models », mais pas chez les hommes. Et les hommes ont déjà tendance, par nature, à manger des portions un peu plus grandes, même si cela semble diminuer progressivement. L’image du monde était et est toujours ainsi faite qu’un ventre est toujours inconsciemment associé à la prospérité. Même dans les sociétés industrielles modernes. Les dangers sont certes généralement conscients, mais ils ne sont réalisés que lorsqu’ils sont réellement là, visibles et parfois déjà perceptibles.

A cela s’ajoute le fait que les hommes, au plus tard à partir d’une certaine phase de leur vie, n’ont pas ce regard particulier sur leur apparence, comme c’est le cas de nombreuses femmes. Le véritable problème n’est pas reconnu, ou seulement très tard, et est alors volontiers accepté comme une donnée naturelle. Ainsi, le chemin vers le médecin n’est pas nécessaire et le chirurgien spécialisé dans l’obésité est une inconnue pour de nombreuses personnes concernées. C’est pourquoi les hommes en particulier doivent être sensibilisés à cette problématique et y faire face activement.

Ce qui commence par un ventre de bière qui n’est pas pris au sérieux se termine souvent par une catastrophe de surpoids, à moins que les bonnes démarches ne soient entreprises à temps, par exemple dans un cabinet de Swiss1Chirurgie.

Prochain événement :

Éructations, surpoids et diabète – reconnaître les relations de cause à effet

Seules les personnes qui reconnaissent le lien entre le reflux, l’obésité et le diabète peuvent trouver la bonne approche thérapeutique. C’est ce qui ressort de la conférence spécialisée du Dr Med. Jörg Zehetner, professeur (USC), dont vous pouvez lire l’article complet ici.

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